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Haïti - 10 Gourdes - Sioux - 1971
Pièces de collection en argent
Prix de vente : 120 €
Année : 1971
Poids : 46.55 g
Diamètre : 40 mm
Pureté / titre : 999.00 ‰
Qualité : Flan bruni
Quantité frappée : 3035
Valeur faciale : 10 Gourdes
Pays d'émission : Haïti

Haïti, Deuxième République (1957-1986), 10 gourdes "Sioux", 1971. Monnaie commémorative haïtienne qui fait partie d’une série dédiée aux nations autochtones d’Amérique du Nord.
Av. Buste du chef Sitting Bull en tenue traditionnelle (collier et coiffe traditionnelle ornée d'une grande plume). Rv. Armoiries nationales d’Haïti. Tranche striée. KM.80. Flan bruni.
Sitting Bull ou Tatanka Iyotake "Bison Assis" est né vers 1831 près de la rivière Grand, territoire du Dakota (actuel Dakota du Sud, États-Unis) et mort le 15 décembre 1890, tué par la police amérindienne à Standing Rock dans la réserve de Standing Rock dans le Dakota du Nord.
Chef spirituel, homme-médecine (holy man), leader de la résistance autochtone, il n'était pas chef de guerre au sens strict, mais plutôt un guide spirituel et un stratège du clan "les Hunkpapas", l'une des sept grandes divisions des Lakotas, elles-mêmes membres du grand peuple Sioux.
Sitting Bull était connu pour sa sagesse, son courage et sa capacité à unir plusieurs tribus dans la résistance contre l'armée américaine.
Sitting Bull se démarqua par son refus des traités imposés par les États-Unis, notamment le traité de Fort Laramie (1868), qui restreignait les terres des Lakotas. Il croyait en la souveraineté de son peuple et au droit de vivre librement sur les terres ancestrales.
Il devint rapidement une figure centrale de la résistance contre l’expansion coloniale et la dépossession des territoires autochtones.
À la veille de la bataille de Little Bighorn (1876), Sitting Bull eut une vision : des soldats blancs tomberaient du ciel, battus. Cette prophétie renforça la détermination de ses guerriers.
Le 25 juin 1876, même s'il ne combattit pas directement, son leadership inspira les guerriers Lakotas, Cheyennes et Arapahos qui infligèrent une lourde défaite à l’armée américaine, tuant le général George Armstrong Custer et plus de 260 de ses hommes. Cette victoire fut éclatante, mais provoqua une forte riposte de l’armée américaine.
Fuyant la pression militaire, Sitting Bull et ses partisans se réfugièrent au Canada (1877–1881). Pendant quatre ans, ils vécurent dans la précarité, espérant le soutien du gouvernement canadien, qui ne vint jamais.
En 1881, contraint par la faim et l’épuisement, il se rendit aux autorités américaines sans jamais signer de traité.
En 1885, Sitting Bull accepta de participer au Wild West Show de Buffalo Bill. Il profita de cette tournée pour observer les colons, mais resta farouchement opposé à l’assimilation.
Dans les années suivantes, il retourna à la vie dans la réserve de Standing Rock (territoire actuel du Dakota du Sud à l'ouest du Missouri). Il soutint moralement le mouvement de la Ghost Dance, qui prônait le renouveau du monde autochtone.
Le 15 décembre 1890, la police indienne fut envoyée pour l’arrêter. Une altercation éclata, et Sitting Bull fut tué par balles dans la confusion. Il avait environ 59 ans.
Sa mort provoqua une vague d’émotion, et deux semaines plus tard, le massacre de Wounded Knee (tuerie de près de 300 Lakotas, majoritairement des femmes et des enfants, par l’armée américaine), mit fin aux guerres indiennes.
Sitting Bull reste aujourd’hui un symbole de fierté culturelle et de souveraineté, honoré par les peuples autochtones comme un chef visionnaire, droit et incorruptible.
Il est aujourd’hui honoré comme héros national par les nations Sioux, et son nom est étudié dans les écoles aux États-Unis et au Canada.